Moise Jean-Charles est le même hier, aujourd'hui et probablement demain

Equilibreur - September 23 2017, 7:15 PM

En Haïti, il y a de ces personnalités qui ne peuvent rester politiquement et financièrement en vie qu'en produisant et qu'en dégustant le fruit des bouleversements et des turbulences sociopolitiques.

Ces militants évoluant indécemment dans les milieux politique et médiatique sont généralement poussés par leur instinct naturel à provoquer et à alimenter les actes de « briganday » dans ce pays qui rêve jadis d'un climat apaisé, stable et propice aux investissements.

L'atmosphère de terreur qu'ils ont créée restera telle voire empirera.

Tant que cette classe politique irresponsable soit en parfaite harmonie avec la fameuse formule « diviser/déstabiliser pour régner ».

Tant qu'il n'existe pas un pouvoir fort et démocratique, c'est-à-dire un pouvoir avec lequel l'ordre, la discipline et la liberté sont garanties.

Comme c'est le cas dans beaucoup de pays à travers le monde.

La barbarie de ces hommes et femmes sans foi ni loi ne date pas d'hier.

Ces dernières années, dès qu'on dit Moïse Jean-Charles, par exemple, on voit « kraze brize ».

Simple réflexe.

Mensonges, propos incendiaires et appel aux mouvements violents, l'ancien serviteur de Titid dans le Nord n'a pas changé.

Effectivement, dans ses agissements, l'ex-maire de Milot reste exactement ce qu'il était dans les temps où son patron Jean-Bertrand Aristide faisait mettre la République à feu et à sang pour garder le pouvoir.

Non ! L'ancien sénateur (au maigre bilan) qui, dans son discours amalgamé, tente en vain de désacraliser Dessalines, n'a pas changé.

La planification et l'organisation (réussies) des vagues de violence extrême survenues à Port-au-Prince, à la mi-septembre, donc en pleine rentrée scolaire, témoignent de la mauvaise foi de ces politiciens.

Oui ! Moïse Jean-Charles reste le même incendiaire qui était au service de l'ancien chef sanguinaire de Fanmi Lavalas.

Exceptés certains aspects de son discours, remodelés au cours des dernières compétitions électorales, à l'issu desquelles il avait essuyé un cuisant échec.

Ce qui laisse d'ailleurs un goût amer dans sa bouche, lui qui voulait et veut encore devenir, à tout prix, le premier citoyen de la Nation.

Sans se rendre compte, sans doute, que les données ont changé.

Autrement dit, le peuple haïtien, particulièrement la jeunesse, a beaucoup grandi.

Les jeunes sont de plus en plus capables à distinguer le vrai du faux. Et ce, sans l'appui des instances médiatiques qui, théoriquement, devaient contribuer grandement à leur éducation politique et historique.

En effet, la plupart des Haïtiens comprennent le jeu indécent des politiciens traditionnels.

Ces derniers sont des fauteurs de troubles impénitents.

Au lieu de dialoguer et de s'entendre, ils préfèrent déstabiliser pour tenter de régner.

Sur le trône du Palais national.

Peu importe les lourdes conséquences que leurs actes insouciants pourraient entrainer sur l'ensemble de la population pour laquelle ils prétendent lutter.

Ils sont nombreux ceux qui comprennent que ces acteurs de passé mitigé et sans avenir politique sérieux ne veulent que satisfaire leur égo, leur petite personne...

Depuis que Moïse Jean Charles a lancé son appel au chaos, après avoir relégué Antonio « Don Kato » Chéramy et Co. au second plan dans le cadre des revendications contre la loi de finances 2017-2018, cet assoiffé de pouvoir a boosté le président Jovenel Moïse qui promettait de « rétablir l'ordre et la discipline ».

Plus que jamais, un climat serein est une urgente nécessité en Haïti. En ce sens, l'administration Moïse-Lafontant doit faire ce que de droit, c'est-à-dire au regard de la Constitution et des lois de la Républiques..

Equilibreur

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Comments

Bovary says...

Menm nan mon milo li pa ka ale fe deklarasyon sa paske yo te eseyel 3 fwa nan bouk la, yo wel pa janm donte kounya yo pranl yo voyel nan kapital... more »

Jean De Ronel says...

yon asasin yon kriminel ki te doue nan prizon, ki toujou profite okazion violans pou l fe lajan. L ap pale mal Amerikin, madam li ak pitit li ap... more »